PARatSite, site de rats domestiques

Une belle vie pour Olive & Tom

Bonjour à tous !

Olive & Tom sont aujourd’hui partis dans leur nouveau foyer 🙂 Ca a été un déchirement de les laisser partir, mais ils ont trouvé les meilleurs adoptants du monde entier, donc je suis rassurée 🙂

Olive a été adopté par Lilou et Tom par Benagotof.

Pour ceux qui n’ont pas suivi leur progression sur ma page Facebook, Olive & Tom se sont petit à petit décontractés et ont commencé à reprendre confiance en l’humain. Bien sûr, leur apprentissage n’est pas terminé, mais il y a eu d’énormes progrès, Olive nous faisait même des câlins !

Olive est donc parti chez Lilou, et a été rebaptisé Celeborn (à prononcer Kéléborn, mari de Galadriel dans le Seigneur des Anneaux). Tom est parti chez Benagotof et a été rebaptisé Lord Freuddwyd (songes/rêves en Gallois).

Les laisser partir n’a pas été facile, mais ils ont fait craquer de chouettes adoptants, je suis sûre qu’ils auront une vie magnifique !

C’était ma première expérience en tant que FA, et même si ça demande du travail et que ça me déchire le coeur quand ils s’en vont, c’est vraiment une très belle aventure ! Je pense que je renouvellerai l’expérience ! Redonner confiance à des animaux et leur permettre d’accéder à une belle vie, c’est vraiment une chouette aventure.

Longue vie à Celeborn et Lord Freuddwyd, et un immense merci à Lilou et Benagotof d’avoir craqué pour eux !

Des nouvelles des petits en FA

Bonjour à tous,

Les petits rats de laboratoire en FA à la maison ont désormais un nom ! Ils s’appellent Olive et Tom (oui, en référence à l’anime du même nom au Club Do, même pas honte).

Olive est le plus gros, le moins peureux et le plus téméraire ! Hier, il est sorti pour la toute première fois sur moi, de lui-même. On sent que la curiosité l’emporte sur la peur ! Il se laisse toucher, mais n’aime pas du tout être porté.

Tom, le plus petit, a un trou de poil au niveau des omoplates. Je ne sais pas d’où ça vient, il l’a depuis qu’il est arrivé (c’est comme ça que j’arrive à les reconnaître, parce que les albinos standard lisse sont impossibles à différencier !). Il est encore terrorisé par l’humain et court se planquer dès qu’on approche trop près. Il se laisse caresser (enfin, il n’apprécie pas, mais il se laisse toucher sans rien dire), mais déteste qu’on le porte. Avec lui, j’essaie d’y aller doucement, de le caresser un peu puis de le laisser tranquille, pour qu’il comprenne que je ne lui veux pas de mal.

Ils mangent comme 4, et apprécient volontiers le Rénutryl :

Pour le moment, je n’ai pas encore fait leur annonce d’adoption, ils ne sont pas prêts à partir chez quelqu’un, ça leur ferait trop de bouleversements d’un coup (et puis il leur reste une semaine de quarantaine à effectuer). De toute façon, il y en a un des deux qui a déjà un foyer qui l’attend avec impatience 🙂

Je ferai l’annonce pour le second quand ils seront prêts à partir, et ils partiront en même temps pour éviter que l’un des deux reste seul en attendant son adoption 🙂

Un dernier au revoir à Orgrim Doomhammer

A mon petit Orc.

Tu as été mon premier rat de sauvetage. Abandonné avec tes frères au Bois de Vincennes, tu aurais patiemment attendu que la mort vienne te chercher si myeel et son chéri n’avaient pas croisé votre route. Ils vous ont recueillis, débarrassés des larves de mouche qui vous rongeaient, et ont pris le temps de vous placer chez des gens qui sauraient vous aimer.

Arrivé à la maison, tu as connu Kirin. Les débuts n’ont pas été faciles entre vous, tu ne voulais pas te soumettre, et Kirin, qui venait de perdre son copain, ne savait pas trop comment s’y prendre avec toi.

Pourtant, tu as su l’accompagner et être là lorsqu’il en a eu besoin, et lui montrer qu’il était entouré et aimé.

Tu as eu très rapidement des soucis de santé. Déjà castré car tu avais un testicule coincé dans l’abdomen, tu as ensuite eus des abcès post-opératoires, comme tes frères, puis tu as développé un ulcère à un oeil, et à l’autre. Malgré le traitement, tu as perdu presque entièrement la vue, et ton oeil droit.

Depuis ce moment là, tu es devenu « le béta » de la cage. Tête en l’air, brouillon dans tes déplacements, tu n’étais vraiment pas très doué. La plupart de tes tentatives échouaient lamentablement. Qu’est-ce que tu as pu me faire rire ! En plus, avec ton oeil droit crevé, tu n’étais franchement pas très beau.

Néanmoins, tu as toujours, toujours, toujours été un rat extrêmement gentil. C’est toi qui te collait aux intégrations compliquées, tenant compagnie tantôt à l’un, tantôt à l’autre. Je savais qu’avec toi, tout se passerait bien. Copain avec tout le monde, tu adorais être entouré de rats. Pas doué jusqu’au bout, tu étais en bas de la hiérarchie, mais tu t’en fichais, tu voulais juste des copains. Grâce à ta gentillesse, nous avons pu redonner goût à la vie à Kelt, qui vit maintenant paisiblement avec les potes.

La seule chose avec laquelle tu ne plaisantais pas, c’était la bouffe. Je suppose que c’est aussi lié à ton abandon et à la faim que tu as connue. Tu te ruais sur les gamelles et sur les friandises, manquant de m’arracher un doigt au passage.

Tu n’aimais pas vraiment les papouilles, ni être manipulé, et tu détestais aller chez le vétérinaire. Mais, fidèle à toi-même, tu étais gentil, et tu te laissais faire sans broncher.

Plutôt effacé, on te voyait rarement sortir, tu étais mieux au chaud dans ta sputnik avec deux ou trois bouchons plutôt qu’à vadrouiller partout.

Tes frères sont partis les uns après les autres, je savais que tu partirais tôt ou tard. Mais tu es parti tellement brutalement, tellement rapidement, je ne m’y attendais pas, et j’ai toujours du mal à admettre que je ne verrais plus ton petit museau sortir du hamac…

Hier matin, je suis venue vous dire bonne journée, tu étais là, dans le hamac, avec tes 5 copains.
Le soir, en rentrant, tu étais tout froid, allongé en bas de la Royale, là où tu n’allais jamais.

La vétérinaire t’a ausculté, tu es mort d’une hémorragie interne due à une rupture de l’aorte. Je n’aurai pas pu l’anticiper, je n’aurai même pas pu te sauver si j’avais été là. C’est venu « comme ça ».

La seule chose qui me réconforte, c’est que tu as du t’endormir paisiblement, rapidement, et sans souffrir. Tu méritais bien ça.

Mais c’est tellement injuste…

Orgrim Doomhammer, grand chef de la Horde, tu n’avais rien d’un leader.
Mais tu laisses derrière toi un grand vide.
Tes copains te cherchent.
Tes humains te regrettent.
Tu m’as permis de vivre une belle aventure, celle de pouvoir donner une seconde chance à un petit être qui n’a pas mérité son destin.
Grâce à toi, les rats de la maison vivent en harmonie.
Grâce à toi, je regarde d’un oeil plus attentif les sauvetages, et je me sens capable de m’engager là-dedans.

Alors, t’étais p’tet pas un leader, mais à ta manière, tu as fait de grandes choses. Sois fier de ce que tu as accompli et veille sur les autres petits Orcs de là où tu es. En tout cas, moi, je suis très, très fière de toi, merci de tout ce que tu m’as apporté, j’espère que tu auras été heureux de partager ma vie comme moi j’ai été heureuse de partager la tienne.

De l’espoir pour des rats de laboratoire

Bonjour à tous,

Pour ceux qui n’ont pas suivi les nouvelles sur Facebook, j’ai récupéré hier soir deux petits rats de laboratoire en famille d’accueil. Ils n’étaient plus utiles et devaient être euthanasiés rapidement.

Ils ont trois mois, ils sont albinos standard lisse, je ne connais pas encore leur souche, probablement des Wistar ou des Sprague Dawley (apparemment, je peux vérifier en mesurant la taille de la queue par rapport au corps, j’essaierai !).
Ils servaient à s’entraîner aux anesthésies ainsi qu’aux prises de sang, et n’ont par conséquent reçu aucun produit « dangereux » pour eux (type essais de médicaments, ou introduction d’une maladie).

Je ne sais pas s’ils sont frères ou non, l’un est plus gros que l’autre. Le plus gros est curieux, vif, et pas peureux pour deux sous, hier il a exploré sa cage et voulait même sortir. Il vient sur moi sans problème et se laisse toucher.
Le plus petit me fait énormément de peine, il est complètement prostré, et quand je le caresse, il se laisse faire d’un air résigné, comme s’il acceptait son triste sort et attendait patiemment que sa souffrance prenne fin. J’espère lui montrer qu’être un petit rat de compagnie, c’est plaisant, et qu’il puisse reprendre confiance en l’humain.

Je leur ai mis des supreme science selective et de la blédine, mais ils ne savent visiblement pas à quoi sert la blédine, car elle a été piétinée, mais pas mangée ! Le plus gros préfère manger des bouchons ! Par contre, les petites friandises bio laissées dans leur gamelle ont disparu 🙂

Mon chéri est en charge de leur trouver des noms 🙂 Donc j’espère que ce soir, ils ne seront plus « no name ».

Je les garde au moins deux semaines, le temps de la quarantaine, et le temps qu’ils s’habituent un peu à l’humain.

Animalio

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous écris un billet pour vous parler du site Animalio.

Bannière animalio

C’est un site animalier (comme son nom l’indique !) qui propose des dossiers, des jeux, un espace communautaire pour les animaux, et une boutique où l’on peut dépenser les points gagnés durant les jeux.

Concrètement, c’est un site qui donne la parole aux passionnés. Les dossiers concernent différentes espèces (chien, chat, lapin, rat…) et sont rédigés par des professionnels ou des particuliers passionnés par leur espèce. Entre autre, les dossiers sur les rats sont rédigés par les Ratouphiles Associés.

Un effort considérable est fait pour mettre les associations en avant, avec possibilité de leur céder des points cadeaux (qui donnent lieu à un chèque pour l’association à partir d’un certain montant), et bientôt un espace privilégié pour les annonces d’animaux cherchant un foyer aimant.

Et pour pouvoir s’amuser, un espace jeux avec des quiz sur différentes thématiques (les animaux dans les BD, le chihuahua, le rat, etc.), des puzzles, un espace « match photos », avec des points à gagner, et à dépenser dans la boutique cadeau (ou à donner aux associations !)

J’aime ce site, parce que c’est le premier site animalier que je connais qui donne la parole à des passionnés, et qui fait passer les associations avant le profit. On sent bien que le site est tenu par des passionnés d’animaux ! Le site est pour tous les animaux, et pas seulement les plus « populaires », de quoi se réjouir quand on aime les rats 🙂

Le site est ici : http://www.animalio.fr

Bonne visite 🙂

Les 3 derniers débarquent sur le site

Bonjour à tous !

Keltset le Voyageur, Wait for It et Oshu’Gun font leur entrée sur PARatSite !
Comme il n’y avait plus de place sur la bannière, ils ont remplacé la mascotte (que j’adorais, mais bon, la vie est une question de priorités !). Vous avez remarqué, on dirait qu’ils veulent rejoindre la bannière, d’un air de dire « et nous et nous ! »

Un très grand merci à Diane pour cette illustration qui représente parfaitement mes trois loulous !

Si vous ne voyez pas l’illustration, forcez le rafraîchissement de la page (touches CTRL + F5 sur PC), ou videz le cache de votre navigateur 🙂

Mes rats, ces amours, ces emmerdes

Avoir des rats, c’est fun.

Ça a un côté un peu rebelle, ça alimente les discussions, ça intrigue les gens qui viennent chez vous (et dans le meilleur des cas, ça les empêche même de venir chez vous, parce que « c’est sale et ça pue », tant mieux, ça fera moins de rangement). Ça vous donne de l’importance auprès des gens, ils se souviennent de vous comme « la fille qui a des rats » (oui, je dis bien « la fille », parce qu’un homme qui a des rats, ça marque moins les esprits, allez savoir pourquoi).

Pour les intimes, avoir des rats, c’est comme avoir une boîte pleine d’amour, que l’on peut ouvrir dès qu’on se sent seul et hop, on est réconfortés ! On ouvre la cage, on s’assoit par terre, et on se laisse envahir par ces petits monstres qui viennent nous grignoter les cheveux, les oreilles, nous sentir les narines, nous grimper sur la tête, qui se laissent glisser le long de nos épaules pour nos tatouer leurs griffes.

Quand on s’ennuie, on les regarde vivre et évoluer entre eux, prendre des positions toujours plus ridicules les unes que les autres, se chamailler pour un bouchon alors que la gamelle est remplie, aller boire en même temps au même biberon, et sourire bêtement en les regardant dormir en tas, une paire de fesses par dessus les oreilles.

 

Oui, mais avoir des rats, c’est surtout des emmerdes ! C’est alterner entre problèmes d’intégration qui nécessitent un ballet incessant de cages et d’accessoires, de médicaments homéopathiques et phytothérapeutiques pour « apaiser les tensions », de compositions de groupes qui changent toutes les semaines, et problèmes de santé.

Quand votre rat a un problème de santé, on vous dit « emmène-le chez le véto ». Ça paraît simple, dit comme ça. Mais emmener un rat chez le vétérinaire, c’est une organisation millimétrée. Car bien évidemment, le vétérinaire compétent ne se trouve pas au pied de chez vous, non, il est à une heure de transports de chez vous, et à une heure de transport de votre lieu de travail (avec correspondance, s’il vous plait ! Sinon, c’est trop facile)

On appelle donc pour prendre rendez-vous, en demandant le premier rendez-vous, histoire de ne pas être obligé de poser une journée de congés, parce que si on pose une journée de congés à chaque fois qu’on va chez le véto, au bout de 6 mois, on a épuisé nos 5 semaines de congés payés.

Rendez-vous obtenu pour 8h donc. Mais souvenez-vous ! On habite à une heure de transport du vétérinaire. On part à 7h de chez nous. Donc on se lève à 6h30 (les plus coquettes se lèveront plus tôt). En ayant pris soin de préparer tout le nécessaire pour le transport du rat la veille au soir, histoire de grapiller quelques précieuses minutes de sommeil : la boite de transport avec du drybed, un tissu dans la boite, le sac pour mettre la boite, la serviette pour recouvrir la boite dans le sac, le biberon avec de la grenadine, parce que la grenadine, c’est trop bon, le petit sachet de bouchons okazou, et on refait le tour 3 fois histoire d’être sûre.

A 7h, il nous reste donc à mettre le rat dans la boîte (et vérifier qu’on a mis le bon, parce que bon, avec un seul oeil d’ouvert, on a tôt fait de se tromper), et on se met en route. Oui mais souvenez-vous ! Une heure de transport avec correspondance ! Ça signifie qu’on a à peu près 1 chance sur 2 d’avoir des problèmes sur la route (et si on ne les a pas pour aller chez le véto, on les aura de toute façon pour aller travailler).

8h, 8h15, 8h30, dépend de notre degré de chance, on dépose le rat chez le véto. Pas d’bol, faut opérer ! Il devra donc rester toute la journée. On lui fait un gros bisou, une papouille, encore un bisou, et une papouille, et la larme à l’oeil, on s’en va, en espérant avoir de bonnes nouvelles lors du coup de fil du début d’aprèm.

Allons donc au travail. Souvenez-vous… une heure de trajet, avec correspondance. Je vous épargne le discours sur la probabilité d’avoir un voyageur malade, ou un accident voyageur, ou un incident technique, on arrivera forcément en retard.

Arrivé au travail, c’est le début d’une longue, très longue matinée. On a le droit d’appeler à 14h. Pas avant. Toutes les minutes, on regarde l’heure en espérant qu’une heure se soit écoulée. C’est long. On s’inquiète, on angoisse, on regarde son téléphone, on espère qu’il ne sonne pas, car un véto qui appelle, c’est mauvais signe.

Pause déjeuner, on peine à avaler quelque chose.

13h55, on prend son téléphone, et on attend 14h. 14h pétantes ! Ça y est, on a le droit d’appeler. On appelle et… Ça sonne occupé. On raccroche, et on rappelle tout de suite (des fois que le correspondant ait raccroché en même temps que nous). On tourne en rond. On finit par avoir l’ASV, qui nous rassure à sa façon : « il mange un apéricube », « il est sur ses 4 pattes », « il a peiné à se réveiller, on le surveille », etc.

L’après-midi est tout aussi longue que la matinée.

17h45, on prend la route pour aller récupérer le rat chez le véto. Souvenez-vous, trajet avec correspondance, donc… problèmes en vue ! On prend 15 minutes de marge histoire de ne pas arriver devant un cabinet fermé.

On arrive à 18h55, haletant à cause d’une course effrénée pour ne pas arriver à la fermeture et là, salle d’attente bondée ! On patiente, on patiente, on patiente, pour récupérer un loulou qui aura déjà arraché la moitié de ses fils et qui nous fera la tête une fois rentrés à la maison, pour cause d’abandon.

A 20h30, on arrive enfin à la maison. Si on a de la chance, on a un chéri qui nous a préparé à manger. Sinon, y a plus qu’à commander une pizza qui arrivera froide à 22h.

Bilan de la journée : 4h de transport au lieu de nos 30 minutes habituelles, un rat avec la moitié des fils arrachés qui nous fait la tête, du stress, de l’angoisse, de la fatigue, et X euros en moins selon notre bonne étoile du jour.

Les rats, c’est que des emmerdes.

 

 

(mais on les aime quand même, non ?)

Des nouvelles des moches !

Bonjour à tous !

Un petit billet pour vous tenir au courant de l’intégration de mon groupe 🙂 La castration a fait un bien fou à Wait for It, qui non content de supporter Kelt, arrive même à dormir avec ! Et là, mon petit coeur fait « boum » quand il voit ça :

(ce qu’on ne voit pas, c’est qu’il y a Kelt et Orgrim dans la maison)

 

Wait for It a trois abcès (pas étonnant vu qu’il a arraché ses fils), que j’ai commencé à vidanger doucement (j’attend qu’ils mûrissent et nécrosent). Rien d’inquiétant pour le moment.

Je le vois se détendre de jour en jour, c’est vraiment magique de le voir comme ça ! Il a l’air enfin content d’avoir des copains, même si ça se tape un petit peu, il va sans cesse au contact.

Avec nous, c’est encore la croix et la bannière, il n’aime pas se faire manipuler et n’en fait qu’à sa tête, mais ça va venir petit à petit !

Kelt est quant à lui très bien intégré, la castration lui a retiré sa mauvaise habitude de « je te lèche avec les dents », et il a le poil doux (en plus d’avoir récupéré la ligne, bizarrement !).

Drek, Hell et Oshu sont toujours aussi merveilleux <3 et mon Orgrim est toujours aussi pataud 🙂

J’ai donc un groupe de 6 rats qui vivent en parfaite harmonie, 5 castrés et 1 couillu 🙂 Et là, j’vous le dis : ÇA FAIT DU BIEN DE SOUFFLER !!!!!!!

 

*jette des paillettes sur PARatSite*

Mon rat vient d’animalerie (je sais, c’est mal)

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, pour la énième fois depuis que je suis inscrite sur les forums de rats, je viens de lire « mon rat vient d’animalerie (oui, je sais, c’est mal) ». A chaque fois, je me dis « mais alors, pourquoi ? »

On peut adopter en animalerie, sur un coup de coeur, par méconnaissance des rodent farms, ou tout simplement parce qu’on se fiche des conditions de naissance des rats. Il n’y a aucune loi qui interdit d’adopter en animalerie, et malgré la « pression » de la communauté qui privilégie les rateries et particuliers, chacun reste libre de faire ce qu’il souhaite (et encore heureux, non ?).

Mais si on le SAIT, pourquoi adopter là-bas ?
Si on est d’accord sur le fait qu’aucun être vivant ne devrait naître dans les conditions des rodent farms, pourquoi encourager  le commerce en adoptant en animalerie ?

Dire « oui, je sais, c’est mal » n’empêchera pas l’animalerie de commander une nouvelle portée dès que le raton sera vendu et empaqueté dans sa boîte en carton. L’animalerie et les éleveurs professionnels n’ont que faire des états d’âme des clients.

Je trouve qu’il est encore pire de dire « oui, je sais, c’est mal » que d’assumer hautement son choix en disant « je m’en fous ». On a le droit de s’en foutre, on n’a pas tous la même sensibilité. Mais adopter en animalerie tout en sachant pourquoi on le déconseille, et se cacher derrière des « oui, je sais, c’est mal », cela ressemble plutôt à un soulagement de conscience qu’à une réelle remise en question ou une vraie prise de conscience.

J’ai adopté mes deux premiers rats en animalerie, je n’en ai pas honte. Je les ai pris là-bas car je ne m’étais pas informée sur les éleveurs professionnels. Je savais que mes rats risquaient d’être fragiles, et que j’aurai sûrement plus de frais vétérinaires, mais je n’avais pas imaginé dans quelles conditions ils étaient nés (l’information était accessible, je ne l’ai pas assez cherchée). A l’heure actuelle, y a il doit y avoir les 3/4 des sites de rats qui expliquent POURQUOI il ne faut pas les prendre en animalerie.

Alors comment peut-on encore ‘encourager cet horrible commerce et se cacher derrière des « oui, je sais, c’est mal » ?
Si c’est mal, ne le faites pas. Et si vous le faites, n’en ayez pas honte, assumez vos choix. Vous avez le droit d’adopter où vous le souhaitez, ne vous cachez pas derrière de fausses prises de conscience.

Pour ceux qui ne souhaitent pas encourager ce commerce, car oui, « c’est mal », je vous invite à lire les articles « Où adopter » et « Adopter chez un particulier« .

Des nouvelles de Wait for It

Bonjour à tous,

Mardi, Wifi s’est fait castrer pour cause de pénibilité de caractère (voir précédent billet). J’ai été le chercher à 19h à la clinique. Lorsque je l’ai sorti de sa boite de transport, il n’avait déjà plus de fils >_< Heureusement que la véto a fait une toute petite incision, elle devait faire au maximum 1cm de hauteur sur 0,5cm de largeur, vraiment très peu profonde, c’était encore plus petit qu’un abcès ouvert.

Je l’ai donc isolé dans une demie Royale sur du drybed propre, après avoir étalé du miel de thym sur la plaie (le miel de thym, rappelez-vous de ça, c’est juste phénoménal, je ne me sépare plus de mon pot pour les plaies ouvertes et les abcès). Il est seul, pour éviter de se battre et d’agrandir la plaie (je lui ai mis un copain au début, mais il se met à le courser)

Wifi s’est laissé câliner pendant tout le trajet, mais une fois à la maison, impossible de le toucher. Il est sous arnica montana 9CH, pour la douleur, et il a tous les jours de la blédine avec de la propolis et des fleurs de Bach (pas de germe de blé, non, Môssieur n’aime pas ça)

Ce soir, la plaie devrait être plutôt en bonne voie de cicatrisation, je penser donc pouvoir le réintégrer. Il n’aime ni ses copains, ni ses humains, mais il n’aime pas non plus la solitude.

Y a plus qu’à croiser les doigts pour que la castration lui fasse du bien.